LES TRACES DE CONDENSATION À L’INTÉRIEUR DU BÂTIMENT
En général, on repère les ponts thermiques par la présence d'eau de condensation sur la surface du mur intérieur ou par des traces de moisissures (le mur est humide dans son épaisseur). On remarque aussi la présence d’eau sur les vitres intérieures dans le cas où celles-ci ne sont pas protégées par des volets (le volet bois étant le meilleur isolant).
Certains indices peuvent révéler la présence de ponts thermiques. Le plus flagrant est la présence d'eau condensée sur la paroi. Mais la zone peut être simplement humide (l'eau s'étant condensée à l'intérieur du matériau) ou être provisoirement sèche. Dans ce cas, l'humidité peut avoir laissé des traces comme des moisissures, des taches ou de la poussière collée différemment sur les zones (parfois) humides et sur les zones toujours sèches.
LA TEMPÉRATURE LOCALE DES PAROIS EN PÉRIODE FROIDE
Pendant notre période d’hiver et plus fréquemment dans les hauts de l’île de La Réunion, par temps froid, on mettra en évidence les ponts thermiques avec un thermomètre de contact au niveau de différents points de la surface de la paroi considérée. Une différence de température significative entre deux points de mesure indique un pont thermique (au droit du pont thermique, la température est plus basse).
Le risque de condensation est déterminé en calculant le facteur de température qui, en général, ne doit pas être inférieur à min = 0,7.
Une autre manière de les déceler est l'utilisation d'une caméra infrarouge. De l'extérieur, elle est capable de détecter les points chauds (déperditions importantes au niveau du pont thermique).
Comparaison des températures de surface
Un thermomètre de contact permet de comparer la différence de température entre les différentes zones de la paroi concernée.
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